Béziers Méditerranée et le Biterrois en Europe
 

Dossier économique
Le tourisme
Rencontres culturelles
Recherche biterroise
Contact
Accueil des cadres
Célébrités de Béziers

Réussir à Béziers

Google

 

Biterrois        La vie de la cité :

Nouvelles de Béziers Méditerranée et du Biterrois

L'actualité Biterroise

Actualisation hebdomadaire

Guide d'accès aux pages du site

 

Madeleine Beziers

 L'église de la Madeleine


Statistiques :

a Art et Culture

Festivités

BeziersTourisme Biterrois Conquistadoc

a Béziers bouge :

bFormation Recherche Innovation


bÉconomie - Développement  S'implanter en Ouest Hérault

a Urbanisme Centre ville Aménagement du territoire

ANotes de conjoncture

a Informations générales de Béziers et du Biterrois

bViticulture - Pays de Béziers

bL'agglomération Béziers- Méditerranée
        L'Ouest Hérault
        Région

  • Du monde entier, les patients viennent consulter la Clinique Causse spécialisée dans la chirurgie de la surdité


b Mise à jour le 17 mars 2014

bLe Livre d'Or de Réussir Béziers Méditerranée et le Biterrois en Europe

Un avis, une question, un contact, utilisez le formulaire

Accès au formulaire

Analyse et point de vue

bA découvrir :




Hit-Parade



Les dernières nouvelles de Béziers et du Biterrois

 

Analyse et point de vue
Sommaire du site


Est-ce bien raisonnable ? Est-ce bien raisonné ?


        Lors de ses vœux à la presse, le Président du Conseil Général, Christian Bourquin a rejeté a priori le projet gouvernemental de réduction du nombre de régions. Il a justifié son choix en déclarant « « En terme de poids économique, le Languedoc-Roussillon correspond au 22e État américain. S’il venait l’envie à Barack Obama de supprimer les États américains, du 22e au 51e, cela n’aurait aucun sens. Ma réponse (au projet du gouvernement) est non. Je saurai fédérer les oppositions à ce projet de regroupement des régions. »

        Mais une telle précipitation est-elle raisonnée, et même raisonnable ? Plutôt que de se référer à la taille des états de la lointaine Amérique, n’aurait-il pas mieux valu s’intéresser à la taille et au poids des régions européennes ?

        Si l’on se réfère d’un point de vue statistique au plan économique et social, le Languedoc-Roussillon apparaît comme une région mal classée parmi les 254 régions composant l’Union Européenne. Le palmarès est peu valorisant : au 154ème rang pour le PIB par habitant et 58ème rang des régions où le taux de chômage est le plus élevé. La région se caractérise de prime abord par un marché du travail difficile et une précarité importante.

        Toutefois, ce classement peut être tempéré par un certain nombre d’atouts qui peuvent laisser une dynamique favorable de développement. L’atout essentiel est la croissance démographique portée par les migrations qui peut contribuer au développement de l’économie présentielle, alimenter le développement du secteur tertiaire et la construction. Un développement économique contrarié cependant par la migration d’une population de pauvreté qui accentue la paupérisation même dans la capitale régionale. Même si cet accroissement démographique peut être porteur de création d’emplois ou d’entreprises, les causes de ce dynamisme ont leurs limites. L’explosion du coût du foncier pourrait entraîner une moindre progression démographique par rapport aux décennies précédentes.

        Si Montpellier a bien intégré la liste des dix futures métropoles de France, son poids démographique par rapport à Toulouse ou Marseille laisse présager un certain déséquilibre et une menace d’éclatement pour le Languedoc-Roussillon. Comme nous l’avons analysé dernièrement le grand territoire Béziers Narbonne peut devenir une zone de fracture et de tiraillement. On sait qu’il existe une déchirure entre l’Aude et l'Hérault laissant planer la menace d’une dérive de l’Aude vers l’Ouest et Toulouse et de l’Hérault vers l’Est et Marseille, voire Lyon et par conséquent l’éclatement de la région. La connexion A9/A61 via le prolongement de l’A61 avec l’A62 donne à Narbonne une situation de carrefour et une connexion vers l’ouest (Toulouse) et le grand ouest (Bordeaux). Il en résulte que ces infrastructures autoroutières exercent des forces centrifuges qui entraînent le territoire audois vers Toulouse. En ce qui concerne l’espace Biterrois, force est de constater que Narbonne et Béziers constituent un carrefour de passage et non de structuration. En outre, du fait de l’attraction vers l’Est de Montpellier et du rôle métropolitain de la capitale régionale, Béziers s’est trouvée vidée de structures administratives ou économiques. Si bien que l’Ouest Hérault constitue le ventre mou du département et fait partie de la zone de déchirure qui menace la région.

        La menace est bien réelle. C’est pourquoi, il faut bien s’interroger sur l’opportunité d’un regroupement du Languedoc-Roussillon avec d’autres régions voisines. De toute manière, la position a priori du Président Bourquin n’est ni raisonnable, ni raisonnée.

Sommaire du site

 
 

 

 

L'agglomération Béziers- Méditerranée - L'Ouest Hérault - La région

Sommaire du site


Une réputation indiscutable : du monde entier, les patients viennent consulter la Clinique Causse


         La clinique Causse créée en 1936 a acquis depuis longtemps une réputation mondiale. Spécialisée à l’origine dans la chirurgie de la surdité, la clinique a étendu son champ d’action. Elle traite les pathologies dans les domaines de l'Otologie, l'ORL, l'Ophtalmologie, la Chirurgie Orthopédique et la Chirurgie Plastique. En ce qui concerne les implants dentaires, elle pratique la dernière innovation les greffes osseuses. Elle répare l'otospongieuse ou calcification de l'étrier (dont souffrait Beethoven) en plaçant une prothèse auditive à implantation osseuse, la BAHA. Elle a une excellente réputation pourla chirurgie des amygdales et des végétations et pour la chirurgie du pied.

         Du fait de sa spécialisation dans ses différentes activités, la clinique Causse a un important recrutement extra-régional. En effet, 60% des patient hospitalisés viennent d'autres régions, pourcentage qui passe à 78% ramené à l'échelle du département.

         La clinique Causse est à l’origine du réseau mondial à très haut débit Lion (Live international otolatyngology network) créé en 2006 en collaboration avec les CHU de Marseille, Hanovre (Allemagne), Manchester (Angleterre) et Padoue (Italie) ce qui lui permet de contribuer à des journées de formation gratuites à l’échelle planétaire.

         Contacts : Clinique du Docteur J.CAUSSE 3, trav Béziers 34440 Colombiers Tél : 04 67 35 63 21 fax : 04 67 35 62 00 site web : http://www.clinique-causse.com/ En cas d’urgence composer le 04 67 35 62 49.

Sommaire du site

 
 

Guide d'accès aux pages du site
Sommaire
Index général
 


 

Culture - Festivités - Art

Les dossiers :
Rencontres, colloques, études
Histoire de Béziers et du Biterrois
Sommaire du site


L’identité de Béziers : Béziers entre déclin et élan de conquête


        La ville de Béziers a connu durant ses vingt-sept siècles d’histoires, bien des épreuves qu’elle a su surmonter : L’invasion des barbares, la croisade des Albigeois… En apparence, la cité a semblé s’endormir et sombrer dans le déclin à des périodes distinctes. Mais elle a su renaître. Ainsi à la Renaissance, qui est un temps de bouleversement pour l’ensemble de l’Europe. Par rapport à ces grands bouleversements, l’histoire du Biterrois semble frappée d’immobilisme ou de continuité. La rupture avec le Moyen Âge n’est marquée par aucun grand événement, par aucune grande mutation. Tout semble indiquer que le Moyen Âge se prolonge dans la cité jusqu’au début du XVIIe siècle. Prise dans la trame des jours et des travaux, Béziers, à première vue, passe à côté des bouleversements de la Renaissance et la réalité quotidienne, les structures du pouvoir les comportements y évoluent lentement. Les nouvelles structures mentales dont l’apparition marque le XVIe siècle et la Renaissance ne se traduisent pas à Béziers par de forts bouleversements, ni par la présence de fortes individualités, d’hommes éminents et emblématiques de la culture humaniste. Cela ne veut pas dire que la Renaissance y ait été absente. On peut la déceler en germe à Béziers et la civilisation qu’elle révèle a pu y naître dès le Moyen Âge et s’épanouir lentement et d’une manière ininterrompue dans les temps modernes.

        Même immobilisme, au XVIIe siècle, le siècle de la stabilisation économique, religieuse, de progrès de la pensée, de l’affirmation des États nationaux par la volonté de leurs souverains, nourris de droit romain et imbus d’absolutisme. Un siècle de bouleversements et en premier lieu d’un bouleversement d’idées. Dans ce bouleversement comment se situe Béziers ? La ville connaît des mutations dans son économie. Pierre-Paul Riquet y construit le canal. Une lente évolution des idées, de la pensée, de la vie de l’esprit y est décelable dès le XVIe siècle est plus perceptible au XVIIe siècle.

        A juste raison, le XVIIIe siècle est considéré comme le siècle des lumières, les sciences s’y développent prodigieusement et forment un édifice complet. Le progrès des connaissances développe la foi en un progrès continu de l’humanité. Les techniques se perfectionnent et la seconde révolution industrielle qui se produit en Angleterre, touche le continent. Dans toute l’Europe, l’accroissement de la circulation de l’or et l’argent, l’augmentation du nombre des hommes, l’intensification des échanges avec les pays d’outre-mer font monter les prix réels, multipliant les profits. Partout les villes se gonflent, la bourgeoisie croît en nombre et en puissance mais elle se heurte aux aristocraties et à l’absolutisme. L’évolution de tout le siècle conduit à une Révolution. Béziers et le Biterrois se montrent-ils sensibles à cette évolution ? Si le visage urbain se transforme peu, la ville ne reste pas à l’écart du mouvement des idées. Les travaux de la société des sciences et belles lettres semblent avoir été suivis attentivement et appréciés par le monde académique et scientifique, si bien que Béziers paraît avoir appartenu au monde très réservé des rares villes ayant un rayonnement scientifique reconnu : pour la France, Paris, Lyon, Bordeaux, Montpellier et, sitôt après Béziers.

        A la fin du XXe siècle, Béziers semble une belle endormie et condamnée au déclin. Comme dans toute mutation, la société se détruit plus vite qu’elle se reconstruit, la ville de Béziers et le Biterrois ont longtemps paru en déclin. En réalité, on l’aperçoit nettement avec les efforts de reconversion de la viticulture, la vitalité maintenue du secteur mécanique et des métaux, les changements structurels de l’économie, Béziers et le Biterrois étaient entrés dans une phase de mutation dont on percevra les effets à l’aube du nouveau siècle. Et qui se traduit, à l’aube du XXIe siècle, par un élan de conquête qui construit le renouveau de la ville.

Téléchargement
Sommaire du site

 
 

Guide d'accès aux pages du site
Sommaire
Index général

 


 

Économie

Les dossiers L'économie biterroise

Les secteurs d'activité
Un bon investissement : s'installer à Béziers
Sommaire du site


Le Languedoc-Roussillon nouveau territoire de chômage


Sources : Le Monde

        Certains territoires géographiques se sont enfoncés dans les difficultés. Cela semble être le cas du Languedoc-Roussillon. Selon les données les plus récentes de l'Insee, trois départements de la région affichent des taux de chômages plus élevés qu’en France métropolitaine : les Pyrénées-Orientales (15,7 %), l'Hérault (15,2 %) et l'Aude (14,8 %). Pourtant le Languedoc-Roussillon ne figure pas parmi les régions qui ont subi entre 2008 et 2012 les destructions d’emploi les plus massives. Le nombre de postes a même progressé dans quelques bassins d'emploi, notamment vers Sète et Montpellier. D'autres facteurs ont donc contribué à l'aggravation du chômage dans le Languedoc-Roussillon notamment la hausse de la population active liée à l'arrivée de nouveaux ménages et le boom démographique.

        Une progression du nombre d’emplois qui existe à Béziers en raison de l’attractivité de Béziers et de la croissance démographique de la ville et de l’agglomération Béziers Méditerranée. En outre, selon l’analyse de la Maison de l’Emploi du Grand Biterrois l’arrondissement de Béziers est un territoire attractif pour les retraités et les saisonniers, compte tenu des nombreux postes saisonniers proposés. De façon générale, trois mille nouveaux actifs arrivent dans l’ouest Hérault tous les ans, pour deux mille départs.

Sommaire du site


Les filières dynamiques de Béziers et de l’Ouest Hérault

 

      • Le secteur industriel du pétrole, de la mécanique notamment de la mécanique de précision et du travail des métaux.
      • Le secteur des énergies renouvelables et de la construction durable.
      • Le secteur du bâtiment et des travaux publics orienté vers la construction durable.
      • Le secteur des technologies de l’information et de la communication et du e-commerce avec l’ambition de l’agglomération Béziers Méditerranée de constituer un pôle fort du numérique. La création d’un data-center est programmée.
      • Le secteur du tourisme.
      • Le secteur vitivinicole.
      • La logistique et la distribution.
      • Le secteur du développement durable en Ouest Hérault.
      • Le Centre Hospitalier au centre d’un pôle de santé développe un ensemble de services de pointe.
Sommaire du site


Les attentes pour le commerce de centre-ville


        La CCI de Béziers qui a constitué un groupe de travail sur le commerce du cœur de ville de Béziers a lancé en janvier 2014 une enquête pour connaître la situation des commerçants du cœur de ville afin de mieux cerner leur perception de leur situation et leurs attentes. L’enquête a été réalisée auprès de cent dix entreprises.

        Plus de la moitié des commerçants interrogés disent que leur activité a baissé en 2013 par rapport à 2012. Une minorité de 15% ont constaté une hausse de leur activité en 2013. Trois quarts des entreprises considèrent rencontrer des difficultés dans l’exercice de leur activité.

        Quatre-vingt-trois pour cent d’entre eux indiquent que leurs difficultés est de l’ordre de l’environnement urbain. Et de citer : l’accès, la signalétique, les parkings, la paupérisation, le sentiment d’insécurité, la propreté, les difficultés d’ordre économique (marché, concurrence) d’ordre financier (trésorerie, relations avec les banques).

        On se serait attendu à un minimum de mise en cause de leur propre responsabilité. En vain. Interrogés sur leurs perspectives d’évolution en 2014, 70% d’entre eux, envisagent une simple continuation d’activité, 20% une vente du fonds de commerce, et seulement 6% un développement ou une relocalisation.

        Interrogés sur les actions à mener ou sur leurs suggestions, leurs réponses s’orientent principalement sur l’environnement urbain: parking (gratuité de la première heure et création de places de stationnement à rotation rapide),rénovation des logements, sentiment d’insécurité…

        Plus positive, la suggestion de développer l’animation culturelle et commerciale. A condition de considérer que cette animation commerciale est aussi bien du ressort des commerçants eux-mêmes.

        Positives aussi les suggestions auxquelles les commerçants seraient prêts à participer : fidélisation de la clientèle par une newsletter sur le centre ville, démarche qualité, carte de fidélité, exploitation du fichier client, mise en place de chèques cadeaux, faire venir en cœur de ville des enseignes moyen et haut de gamme, valoriser le savoir-faire et le professionnalisme des commerçants, favoriser la montée en gamme de l’offre commerciale (marques, produits originaux, produits de créateur, produits du terroir, services clients.

Sommaire du site


Le renouveau commercial du centre ville


        Le commerce de cœur de ville est actuellement en souffrance. Depuis 2012, de nombreuses boutiques ont fermé et certaines rues paraissent sinistrées (rue Française, rue de la République). Parler du renouveau du centre ville semble relever du paradoxe.

L’incontournable réalité du commerce de centre-ville

        Mais les grandes surfaces existent, elles ont même attiré certains commerçants de cœur ville qui tout en conservant leur boutique en centre-ville ont ouvert une seconde boutique dans les galeries commerciales des grandes surfaces de périphérie. Et ils s’en trouvent bien, car pour certains c’est dans ces galeries commerciales qu’ils réalisent leur meilleur chiffre d’affaires.

        Polygone, quel que soit ce que l’on peut en penser, existe aussi et existe bien. Tous ceux qui ont scruté son développement en espérant secrètement son échec, doivent se rendre à l’évidence. Le Polygone se porte bien. Il connaît une progression globale de son chiffre d’affaires de 5%. Signe de son attraction : le magasin Zara qui ouvrira au Polygone de Béziers en juin 2014 sera le plus grand des Magasin Zara du Sud-Est de la France. Un choix de Zara qui s’explique par la situation de carrefour routier de Béziers et par une zone de chalandise de plus de 440 000 habitants. C’est un fait, le Polygone existe et le développement commercial du centre-ville, comme du cœur de ville ne peut l’ignorer.

        Enfin, le développement commercial du centre-ville doit tenir compte de l’élargissement du centre-ville qui est devenu multipolaire. Il comprend trois secteurs : le cœur de ville, le secteur de l’Hours et le quartier latin de Béziers dont le dynamisme et l’attractivité tempèrent la vision pessimiste et réductrice du centre ville et expliquent le transfert d’activités commerciales ou tertiaires et non pas la perte globale d’activité.

Les conditions du renouveau

        Le renouveau n’est possible que si les commerçants de cœur de ville chassent une fois pour tout de leur esprit la nostalgie d’un temps passé où la réputation commerciale de Béziers était telle qu’elle était un centre d’attraction pour l’ensemble du Biterrois. Ce temps n’existe plus depuis bien longtemps et ce sont les grandes surfaces, beaucoup plus que le Polygone, qui ont détruit cette attraction, de même que la concurrence de Narbonne ou Montpellier qui attiraient de nombreux biterrois. L’avantage du Polygone est d’élargir la chalandise à l’ensemble de l’Ouest Hérault et même au-delà et de contrebalancer la concurrence des villes voisines. Une zone de chalandise de plus de 440 000 habitants, ce n’est pas rien et elle ne doit pas être réservée qu’au seul secteur de l’Hours.

        Si l’on considère que le Polygone est situé en centre ville et à courte distance du cœur de ville, le challenge est de faciliter la distribution réciproque de flux entre le Polygone et le cœur de ville et cela d’autant plus facilement que le parking du Polygone peut jouer un rôle de redistribution et que la navette gratuite, le lien assure aux chalands un transport vers les Allées et le cœur de ville.

        Au delà des liens physiques, le lien entre ces deux pôles (le Polygone et le cœur de ville) est à cultiver dans les esprits et en premier lieu dans les esprits des commerçants de cœur de ville. La dynamisation commerciale du centre-ville (et par conséquent du cœur de ville) passe par la faculté de travailler tous ensemble, en toute complémentarité. Et c’est une question sine qua non.

Un office de commerce pour travailler ensemble

        Cette dynamique ne semble pas encore acquise, ni a fortiori engagée. Il y a encore trop de non-dits, de tensions sous-jacentes, d’ostracisme, de rancunes. Pourtant quelques bonnes volontés se manifestent, en particulier celle du nouveau directeur du Polygone qui appelle à la mobilisation et au rassemblement, du GIE du Polygone, du manager de centre-ville qui appelle de ses vœux la création d’un observatoire du commerce, de la CCI qui en liaison avec les associations de commerçants et les partenaires institutionnels, a organisé un groupe de travail pour accompagner la mutation du centre-ville de Béziers. Mais l’on ne sent pas encore la volonté de travailler ensemble. Et la perspective évoquée de recrutement d’un second manager ne manque pas de surprendre et fait bien comprendre que la dynamique du tous ensemble rencontre encore des obstacles. Remarquons toutefois, qu’un expert comme Claude Hugonnet insiste sur la nouvelle dynamique de savoir travailler ensemble. Dans cette perspective, la mise en place d’un office de commerce semble être nécessaire et urgent dans la mesure où il fédérerait la ville et l’agglomération, la CCI, les chambres consulaires, les associations de commerçants, le GIE du Polygone, l’Office de Tourisme, et le service culturel et permettrait une dynamique de reconquête commerciale du centre-ville.

Un observatoire du commerce et de la prospective pour anticiper les mutations

        La CCI dispose d’un observatoire, comme la maison de l’emploi du grand biterrois, tandis que Christine Toulorge a constitué une base de données, recensant les locaux commerciaux vacants, leurs caractéristiques, et leurs propriétaires. D’où l’intérêt de regrouper les travaux pour suivre d’abord l’évolution du commerce et en particulier du commerce de centre-ville de Béziers. Mais pour aussi indispensable que cela soit, le suivi de l’évolution locale ne suffit pas. Un observatoire prospectif du commerce semble nécessaire afin de suivre et d’anticiper l’évolution générale du commerce et par conséquent d’être attentif à un certain nombre de facteurs.

        Voici, pour bien cerner l’enjeu prospectif quelques observations de PROCOS, la Fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé :

      • L’évolution des centres-villes entre 2001 et 2013 montre qu’il y a moins de commerces et que l’activité se concentre sur quelques rues souvent piétonnes. Il en résulte plus de concurrence et une tendance à la spécialisation de l’offre.
      • Le coût locatif est le premier responsable de la baisse du nombre de commerce en centre-ville. Il en résulte que de plus en plus de commerces s’installent dans les zones péri-urbaines.
      • Le suivi de l’évolution de l’offre commerciale des centres villes est caractérisé par trois grands processus :
        • une spécialisation de l’offre, au bénéfice en particulier du secteur de l’équipement de la personne (prêt-à-porter, chaussures, accessoires) et des commerces de l’hygiène, de la beauté, de la santé qui progressent partout ;
        • une concentration de l’activité, au bénéfice du commerce organisé (franchise, affiliation, succursalisme...) ;
        • une polarisation de l’espace, c’est-à-dire une hiérarchisation des emplacements marchands, au bénéfice des rues à plus forte commercialité, généralement les plus fréquentées.
      • Distribution spatiale des commerces : les enseignes nationales prédominent en centre-ville. Les commerçants indépendants sont relégués dans les rues adjacentes. Ces artères parallèles ont évolué vers le commerce de proximité et de service.
      • Les villes moyennes à haut pouvoir d’achat et à forte attractivité touristique maintiennent un centre-ville dynamique.
      • Les centres villes se modernisent mais se rétractent : certaines rues marchandes situées aux franges des centres villes évoluent d’un positionnement shopping (marqué par la présence de commerces d’équipement de la personne et de restaurants) vers un positionnement de type « faubourien » (marqué par la présence de commerces de proximité et de services). Pour autant, il ne faudrait pas oublier que le nombre de commerces indépendants reste majoritaire dans les centres villes.

Nécessité d’une politique volontariste de la ville pour le renouveau commercial

        Engager une dynamique pour développer en centre ville un haut pouvoir d’achat ce qui implique la rénovation de l’habitat (lutte contre les habitations dégradées ou indignes), la revivification de la vie sociale (retour des classes moyennes et aisées en centre-ville), la restauration de la confiance et du bien être.
        Engager une politique du secteur sauvegardé par une offre de logements de bon standing susceptibles d’attirer de nouveau les classes moyennes et des populations aisées.
        Aménagement urbanistiques des places : place du forum, réaménagement des Allées où des événements commerciaux, ludiques, culturels peuvent être programmés et attirer les foules.
        Etre attentif à la mobilité et à l’aménagement urbain, à la refonte des voiries et des trottoirs, à la modernisation de l'accessibilité en voiture et au développement des transports. Dans cette perspective, la requalification de l’avenue Wilson assurant les liens physiques entre le Polygone et le cœur de ville paraît comme prioritaire.
        Le centre-ville n'est plus un lieu de destination par excellence. Il faut le revitaliser pour créer des occasions de s'y rendre, avec la création d'équipements de loisirs, de logements et de bureaux. 
        Accentuer et développer en centre-ville l’organisation d’événements commerciaux, culturels, les rassemblements festifs ou ludiques qui sont des facteurs d’attractivité importants.
        Lutter contre la désertification du dimanche des Allées Paul Riquet et en refaire un lieu de rencontre, de promenade et d’attraction le dimanche. Un lieu où l’on puisse manger.
        Favoriser le tourisme de destination et l’attractivité touristique du centre-ville par la labellisation. Développer un shopping de centre-ville.

Autres défis

        La dynamique de travailler ensemble étant réalisée (condition sine qua non), de nombreux défis seraient à relever :

      • Elargir la zone de chalandise du cœur de ville à l’Ouest Hérault en recherchant une complémentarité avec le Polygone et une redistribution des flux en se tournant vers le haut de gamme, les enseignes de distribution qui accueillent un large public venant de tout le territoire d’attraction et le shopping touristique.
      • Profiter des locaux commerciaux vacants pour créer un ou plusieurs labels pour les commerces de centre-ville afin d’offrir des repaires clairs et fiables sur l’organisation de l’offre commerciale. Le label excellence serait attribué aux commerçants qui s'engagent sur la haute qualité des biens et des services qu'ils proposent ou sur le haut de gamme. Le label performance prix permettrait au centre-ville de lutter contre l'image de cherté des biens et des services qui y sont proposés. Le label rue du commerce de qualité serait délivré à un ensemble de commerces dont au moins 70% se seraient engagés avec succès dans l'un ou l'autre des labels énumérés ci-dessus. Il conviendrait par ailleurs que l'ensemble des commerçants de la zone considérée s'entendent sur des heures d'ouverture identiques, et sur des périodes communes d’animation dans l’année. Quelle que soit la labellisation retenue, elle est indispensable pour la qualité.
      • Elargir les horaires d’ouverture.
      • S'intéresser au drive.
      • S’adapter aux nouveaux métiers du commerce.
      • Ouvrir progressivement le commerce de centre ville à l’économie numérique, à l’e-commerce. Former les commerçants à utiliser pleinement l’informatique et le multimédia indispensables à leur développement.
      • Profiter du e-commerce comme levier pour préparer et faciliter les ventes en magasins.
Sommaire du site

 
 

Guide d'accès aux pages du site
Sommaire
Index général


 

Informations Générales
Sommaire du site

Les communiqués


Original et séduisant


Si vous voulez offrir un pêle-mêle, consultez le pêle-mêle de Fred sur internet :
voir le pêle mêle

http://www.fredmarin-graphiste.fr/

Sommaire du site


Le canal du Midi cherche des mécènes


Il faut financer le remplacement des platanes décimés par la maladie.

         VNF lance depuis le 1er août sa première campagne d'appel aux dons. Avec le slogan « Canal du Midi : avec moi il revit ! », 5 000 affiches, 300 000 dépliants, des encarts dans la presse et le site internet Replantonslecanaldumidi.fr doivent mobiliser les donateurs.

         Télécharger le PDF

Sommaire du site


De bonds chiffres sur la sécurité


Les grands dossiers

        La prostitution et les campements illégaux : de gros moyens ont été mis en œuvre pour stopper la prostitution route de Narbonne. S’il arrivait que des hôtels logent les prostituées, ils seraient immédiatement fermés.
Les chiffres de la sécurité routière sont bons : -31 morts sur l’Hérault, 22 comptabilisés sur Béziers.

En zone de gendarmerie

        -50,51 de la délinquance de proximité sur les six dernières années.
        Un taux d’élucidation de 15,34%; soit une hausse de deux points.
        -9,59% de cambriolages.
        Mais +9,04% pour les stupéfiants.

Sur Béziers

        Le nombre de vols à main armée a diminué deux vols en 2013 contre dix en 2012.
        -32,31 cambriolages.
        41 kg de drogue saisis en 2013 contre15,83 en 2012. Mise à mal des réseaux de l’Iranget et de la Devèze.
        Saisie de 77 000 € en numéraire contre 45 000 l’année précédente.
        Béziers a connu une baisse de la délinquance proximité de 9,09%.
        La ville est passée d’un taux de criminalité de 92,25 pour mille en 2012 à un taux de 74,59 en 20013.

Le rapport à la loi a évolué sur le territoire

        L’Ouest Hérault est en voie de pacification. Le nombre de faits porté au parquet augmente.
        Ces résultats sont le fruit d’une bonne collaboration entre les forces de l’ordre, les collectivités territoriales et certains membres de la population.
        Les forces de l’ordre sont présentes sur le terrain et font un énorme travail de prévention.

Sommaire du site


La lutte contre l’habitat indigne s’organise


        Comme on le sait, la lutte contre l’habitat indigne est un souci majeur pour Raymond Couderc. Elle suppose un travail d’identification et des mesures pour l’éradiquer. Au dernier conseil municipal, le Maire a insisté sur l’attitude positive de la CAF et sur la chasse en meute qui s’opère du fait du partenariat entre la CAF, le Conseil Général, l’Agglomération et les services municipaux intéressés.

        Une collaboration qui s’est traduite par une mutualisation des informations et des outils de repérage et par l’ébauche d’une cartographie des signalements. Après cette identification, la CAF pourrait suspendre le versement du tiers payant aux propriétaires de logements indignes, notamment lors des demandes d’ouverture de droits qui seraient subordonnées au bon état des logements.

Sommaire du site


Le marché de l’immobilier à Béziers


        Le salon de l’immobilier organisé par Midi Libre au Palais des congrès à permis de dégager quelques tendances du marché Biterrois dans l’ancien et le neuf.

Le marché de l’ancien

        Le volume : le nombre de transactions n’a pas diminué en 2013 par rapport à 2012.

        La tendance des prix : baissière comme partout. Retour aux prix de 2003-2004. Depuis 2007, les prix ont diminué de 20 à 25% dans le Biterrois.

        L’évaluation des prix : Il est difficile de fixer un prix pour l’ensemble de la ville de Béziers. Cela dépend du quartier dans lequel est situé le bien immobilier. Le centre-ville historique subit une dévaluation par rapport à d’autres quartiers. Par contre, le pavillonnaire de 80 à 100 m2 en périphérie ou dans les villages voisins avec un petit bout de terrain est plus recherché.

        Les prix : ils se situent entre 150 000 à 175 000 €. Au centre-ville on peut trouver un T2 à 40 000 €, mais à 60 000 € dans un secteur plus recherché. Il existe un marché pour les cadres supérieurs avec des villas dont le prix se situe entre 250 000 et 400 000 €.

        La comparaison des prix par rapport aux autres villes : par rapport au littoral méditerranéen, Béziers reste la commune où les prix sont les plus bas. Par rapport à Montpellier, la dévaluation des prix est de l’ordre de 30 % environ, voire parfois plus.

        Le profil des acquéreurs : essentiellement des secundo accédants ou de jeunes retraités attirés par le soleil, le climat et les prix attractifs. Il faut actuellement au moins 10% d’apport personnel pour obtenir un prêt bancaire.

Le marché du neuf

        Un marché attractif qui intéresse prioritairement les promo-accédants.

        Les prix : les villas de type T4 de 80 à 100 m2 sur un terrain de 300 m2 environ se vendent de 180 000 à 190 000 € dont environ 70 000 € pour le terrain. Un appartement collectif de 70 m2 peut se trouver à 210 000 €.

        La comparaison des prix par rapport aux autres villes : les prix au mètre carré à Béziers sont inférieurs de 33% par rapport à ceux de Montpellier. Les loyers en raison du plafond Duflot ne sont inférieurs à Béziers que de 20%.

        Une évolution des contraintes imposées aux promoteurs : il se dit que la ville de Béziers envisage de demander aux promoteurs d’accepter d’investir en centre-ville pour la réhabilitation d’îlots dégradés en échange de facilités accordées sur certains projets.

Sommaire du site

 
 

Guide d'accès aux pages du site
Sommaire
Index général


 

Notes de conjoncture
Sommaire du site


Perspectives démographiques et de résidences principales en Languedoc-Roussillon à l’horizon 2030


Sources : Insee

        Le Languedoc-Roussillon est une des régions françaises où la croissance démographique est la plus forte. Entre 1999 et 2010, la région compte en moyenne 31 000 habitants supplémentaires chaque année, soit + 1,3 % pour + 0,6 % en France métropolitaine. Si les tendances démographiques passées se prolongeaient, faire face aux besoins potentiels en logements de ces nouvelles populations constituerait un des enjeux pour la région. En effet, face à des prix de l’immobilier qui connaissent une hausse continue depuis 2000, les ménages du Languedoc-Roussillon disposent de revenus inférieurs au niveau national. Pour accéder à un logement adapté à leurs besoins, une grande majorité d’entre eux s’éloigne de plus en plus des pôles urbains. Ils allongent ainsi leurs trajets domicile-travail. Dans un tel contexte, si la démographie suit les tendances passées, proposer une offre foncière en matière de logements mais aussi de transports et d’équipements, diversifiée et adaptée à chaque territoire, aires urbaines ou zones entre les aires urbaines constitue un enjeu pour l’Établissement Public Foncier du Languedoc-Roussillon.

Forte croissance démographique dans les aires urbaines et dans les zones inter urbaines

        L’augmentation de population est plus importante dans la zone située à proximité de la bordure méditerranéenne, le long de l’autoroute A9. Le dynamisme démographique des grandes aires urbaines s’étend aux territoires qui les séparent, appelées zones inter aires urbaines : autour de Narbonne, entre Béziers et Montpellier, entre Montpellier et Nîmes ainsi que, dans une moindre mesure, dans la partie est du Gard.

        Si les grands pôles urbains demeurent attractifs, de nombreux ménages font le choix de s’en éloigner. Les aires urbaines, qui représentent deux tiers de la population régionale, enregistrent deux tiers de son augmentation : + 20 200 habitants par an en moyenne, alors qu’elles occupent un quart de la superficie régionale. L’augmentation de population se fait à un rythme plus fort dans les couronnes périurbaines que dans les villes-centre. Montpellier, capitale régionale, constitue la principale exception : la ville de Montpellier a connu une croissance comparable à sa périphérie.

Sommaire du site


La création d’entreprise par les personnes immigrées ou issues de l’immigration


Une étude de l'APCE et la Direction  de l'accueil, de l'accompagnement des étrangers (DAAEN)

        Des créateurs étrangers qui embauchent :
        22% des entreprises créées en France par des étrangers emploient des salariés au démarrage, contre seulement 12 % des entreprises créées par des Français. Ils créent des entreprises plus grandes : 2,74 salariés pour les créateurs étrangers contre 2,55 salariés pour les Français. Enfin, 34 % des créateurs étrangers déclarent vouloir développer leur masse salariale, dans les mois qui suivent l'enquête, contre 24 % des Français .

        La nationalité des créateurs étrangers :
        En 2010, 8 % des nouveaux dirigeants se déclaraient de nationalité étrangère : 4 % affirmaient être originaires d'un pays de l'Union européenne et 4 % d'un pays hors Union Européenne. Soit, sur l'année 2010, plus de 25.000 entreprises ont été créées par des personnes de nationalité étrangère d'un pays hors UE.

        Des entrepreneurs majoritairement masculins :
        Alors que la création d'entreprise par les femmes en France souffre déjà d'un déficit par rapport aux hommes, ce retard est encore plus présent ici : les femmes étrangères ne sont que 26 % à lancer leur entreprise, contre 32 % pour les créatrices françaises.

        Des créateurs étrangers innovants :
        47 % des créateurs étrangers d'entreprises « traditionnelles » se déclarent innovants, dans le sens où ils ont apporté une nouveauté ou des améliorations significatives sur leur marché. Les innovations les plus fréquentes sont celles liées à l'introduction de produits ou de services (31 % ).

        Moins d'auto-entrepreneurs chez les créateurs étrangers :
        Une des spécificités des créateurs d'entreprise étrangers est d'être moins intéressés par le régime de l'auto-entrepreneur : 3 % des auto-entrepreneurs sont étrangers.

        Des créations d'entreprise plus ambitieuses :
        Les créateurs d'entreprise étrangers créent moins souvent leur entreprise pour assurer leur propre emploi que leurs homologues français (60 % contre 65 % pour les créateurs français). De même, la logique de fort développement de l'entreprise est sensiblement plus présente chez les créateurs de nationalité étrangère (40 % d'entre eux contre 35 % des créateurs de nationalité française).

        Financement : peu de capitaux mobilisés, et l'argent personnel comme alternative au financement bancaire :
        Près de trois créateurs étrangers sur cinq ont mobilisé moins de 4 000 € de capitaux pour démarrer leur activité et 12 % ont mobilisé 16 000 € ou plus.
        62% des créateurs d'entreprises « traditionnelles » ont financé leur projet avec leurs seules ressources personnelles, celles de leur famille ou de leurs associés ; c'est nettement plus important que les créateurs de nationalité française (49 % ). Ils font peu appel à des financements externes (37 % contre 56 % pour les Français) ce qui peut avoir un effet dans le développement futur de leurs entreprises.

        La présence dans les secteurs d’activité :
        50 % des créateurs de nationalité étrangère créent principalement dans deux secteurs d'activité :
                - la construction : 30 % des créateurs de nationalité étrangère (contre 16 % pour les créateurs français)
                le commerce de détail : 20 % des créateurs de nationalité étrangère (contre 14 % pour les créateurs français)

        Autre caractéristique : une forte présence dans le secteur artisanal : 47 %  des entreprises « traditionnelles » (hors auto-entreprise donc) créées par les personnes de nationalité étrangère sont inscrites au répertoire des métiers (contre 33 % pour les créateurs français). Là encore, 70 % des entreprises artisanales créées le sont dans le secteur de la construction.

        Même si on note une forte concentration dans les secteurs de la construction et du commerce de  détail, les entreprises se répartissent dans tous les secteurs d'activité avec une tendance forte à innover dans les secteurs traditionnels. 34 % estiment avoir apporté des nouveautés ou des améliorations significatives sur leur marché.

        Les obstacles spécifiques aux personnes étrangères ou d'origine étrangère : le financement !
        88 % des créateurs étrangers d'entreprise traditionnelle déclarent avoir rencontré des difficultés lors de la création de leur entreprise contre 78 % des créateurs français. Si les  démarches administratives arrivent en tête  de leurs problèmes  (34 % contre 41 % pour les Français), c'est surtout dans le domaine du financement que les différences entre créateurs français et étrangers sont les plus nettes : 31 % ont eu des difficultés liées à l'obtention d'un financement (contre 20 % pour les Français), et notamment pour ouvrir un compte bancaire (12 % contre 4 % ) et obtenir l'autorisation d'un découvert bancaire (12 % contre 5 % ).

        Un visa spécifique pour les entrepreneurs étrangers ?
        L'APCE et la Direction  de l'accueil, de l'accompagnement des étrangers (DAAEN), auteurs de l'étude, émettent des propositions pour favoriser la création d'entreprise par ces populations. L'enjeu est de taille dans la mesure où l'entrepreneuriat est un vecteur d'intégration sociale et économique de ces populations. Parmi ces propositions, on note la demande de disposer de statistiques plus fournies sur le sujet, la création d'espace d'information et d'orientation dédiés, la simplification de la reconnaissance des acquis. Mais aussi l'extension du visa entrepreneur.

        Parmi les mesures issues des Assises de l'entrepreneuriat, était notamment proposée la création d'un visa  pour les créateurs de start-up étrangers. Ici, il s'agirait d'ouvrir ce dispositif aux étrangers souhaitant créer leur entreprise en France.  Ce visa entrepreneur ouvrirait droit à une procédure plus rapide d'obtention du titre de séjour, sous réserve de la viabilité du projet et d'un financement suffisant.

Sommaire du site

 
 


 

Guide d'accès aux pages du site
Sommaire
Index général


 

Formation Recherche Innovation
Le dossier : Béziers-Méditerranée : le dossier de la recherche biterroise
Sommaire du site

 
 

Guide d'accès aux pages du site
Sommaire
Index général


 

Tourisme

ecluses
Les dossiers

Voyager à Béziers et dans le Biterrois en Languedoc Roussillon

Organiser un séjour à Béziers

Le parc touristique des Pays de Béziers et du Biterrois


        
Cheminement pas à pas ou au fil de l'eau sur le Canal, organisation du voyage, indications pratiques ou techniques pour louer un bateau, voyager à vélo, les pistes cyclables, villages, villes, patrimoine à visiter, monuments, possibilités d'hébergement. Incontestable instrument de promotion touristique pour le touriste et les agences de voyage.

Visite du site

Sommaire du site

 
 

Guide d'accès aux pages du site
Sommaire
Index général


  

        
Urbanisme - Aménagement du territoire
Le dossier
Une implantation, une extension avantageuses :
la zone franche urbaine de Béziers
Sommaire du site

 

Béziers médiéval


Maison médiévale
hôtel de la Mercy
La maison médiévale
L'hôtel de la Mercy
Sommaire du site


Le grand territoire Béziers-Narbonne : L’avantage stratégique : la position de carrefour


        Le Biterrois n’est pas isolé, il a toujours été une région de passage obligé. Depuis l’antiquité, la grande voie terrestre grande voie de communication au sein de la plaine est reliée à Béziers aux perpendiculaires de pénétration, aux voies fluviales et maritimes. Narbonne est elle aussi située sur un noeud de communication européen. Les deux cités sont complémentaires le long du littoral méditerranéen reliant l’Europe du Nord à l’Espagne (A9) et la façade Atlantique (A61 vers Toulouse).

        L’espace central qu’elles constituent est remarquablement connecté aux grands pôles métropolitains voisins (Montpellier, Toulouse, Barcelone). Il bénéficie d’un réseau routier qui lui donne une position de carrefour : (N112 qui va de Béziers à l’Albigeois, D909 vers les hauts cantons pour Béziers ; RD 118 entre Limoux et Carcassonne, RD 610/ RD 5 entre Carcassonne et Béziers, RD 6113, RD 6009 pour Narbonne) et autoroutier (A75 qui constitue une voie de pénétration vers le Massif Central, A9, A61).

        Le réseau ferroviaire par la ligne classique, par le TGV et à terme par la ligne à grande vitesse offre un maillage, reliant les principaux pôles d’activités de la région, des connexions vers les métropoles régionales (Toulouse, Barcelone, Marseille, Clermont-Ferrant, Avignon), un accès direct vers Paris, Bruxelles, Lyon, Bordeaux, Nantes, Valence Strasbourg, Lille, Dijon, Caen. A proximité de Montpellier la plate-forme ferroviaire de Montpellier, important noeud de maillage européen et international permet des liaisons rapides notamment vers Barcelone, Paris, Toulouse, Lyon, Stuttgart, Genève, Milan. Les lignes ferroviaires fret qui maillent l’ensemble des générateurs de trafics avec des installations terminales embranchées devraient être confortées par la ligne grande vitesse mixte (Voyageurs et marchandises)

        Le réseau aérien est conforté par l’aéroport de Béziers Cap d’Agde qui compte tenu de son développement très rapide est un outil de développement touristique majeur. A proximité du grand quadrilatère, l’aéroport de Carcassonne a conclu des accords et des partenariats visant à renforcer l’attractivité touristique audoise. A proximité, l'aéroport de Montpellier propose chaque jour de nombreux vols pour Paris ainsi que des vols nationaux et internationaux. Air France y propose des destinations opérables en aller retour dans la journée, en France et vers l'Europe.

        Le grand quadrilatère peut disposer du port de Port-la-Nouvelle, le troisième port français de la Méditerranée ouvert à l'importation d'hydrocarbures et à l'exportation de céréales situé à 25 kilomètres de Narbonne. Desservi par l’A9, la position géographique du port le place comme un débouché naturel des régions Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et du centre de la France. Situé à 40 kilomètres, le port de Sète est le deuxième port de commerce en Méditerranée française. Les principaux courants de trafic concernent les céréales, les oléagineux, les tourteaux ; les vins ; les produits forestiers (bois exotiques) ; les produits pétroliers et chimiques ; les vracs solides (bauxite, charbon) ; les conteneurs. Son trafic vers le Maghreb est en forte expansion, notamment pour le trafic maritime des passagers vers le Maroc. Les lignes maritimes régulières ont pour destination Tanger et Nador au Maroc, l’Afrique de l’Est, les Antilles Caraïbes, Israël, l’Afrique de l’Ouest, l’Algérie et la Roumanie.

Sommaire du site


Les projets de l’OPH


        Les projets de l’Office Public de l’Habitat (OPH) ont été exposés en conseil municipal par son Directeur Laurent Orlando.

        Les grosses opérations, une dédensification :
        La Cité Millon : destruction de 280 logements. La reconstruction devrait être achevée en 2016.
        La Devèze 2 et 3 de 2015 à 2018 devrait conduire à la destruction de 581 logements et à la reconstruction de 380 et par conséquent à une dédensification du fait de l’édification de petits immeubles collectifs et de petites villas.
        Les travaux sont programmés sur 2017-2018 à l’Iranget qui devrait être scindée en deux partie et aérée. Deux cents logements seraient démolis et cent reconstruits.
        Enfin 200 logements seront reconstruits dans divers secteurs de la ville.

        La requalification d’immeubles anciens :
        Huit logements seront requalifiés au 57 boulevard Frédéric Mistral.
        Un certain nombre d’immeubles (petits collectifs)ont été vendus à l’OPH.

        Les opérations dans les villages de l’agglomération :
        42 logements à Servian ; 26 à Lignan ; 24 à Sauvian ; 21 à Lieuran ; 19 à Bassan ; 18 à Cers ; 10 à Valras.

Sommaire du site

 
 

Guide d'accès aux pages du site
Sommaire
Index général
 


 

Viticulture
Sommaire du site

 
 

Guide d'accès aux pages du site
Sommaire
Index général


Guide d'accès aux pages du site        

 
Site créé par Edouard Bertouy

Accueil
Histoire de Béziers et du Biterrois
La vie de la cité

Dossier économique

Le tourisme

Contacts et liens

Rencontres culturelles

Béziers-Méditerranée

Parc touristique des pays de Béziers
Le livre d'or de Béziers et du Biterrois
Le dossier de la recherche biterroise
Zone Franche urbaine de Béziers